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Tout savoir sur les statues de Bouddha

Dernière mise à jour : 31 août 2022

Statue Statuette Figurine en Bronze de Bouddha – Collection Shankara

Comment représenter l’Absolu


Vous recherchez une belle statue statuette ou figurine de Bouddha en bronze ? Pour une jolie déco zen très tendance de votre intérieur ou propice à la méditation ?


Quelle que soit son utilisation, Shankara-Store vous suggère dans sa galerie ‘’Bronze Art", de nombreuses statues en bronze de Bouddha en vente en ligne sous ses différentes représentations.

Nos statues de Bouddha de fabrication artisanale sont d’une extrême finesse. Les gravures et les détails sculptés minutieux de la toge du Bouddha de certaines statues sont impressionnants de réalisme montrant le savoir-faire d’artistes très talentueux. Une expression de sérénité et de plénitude doit se dégager de son visage. Les yeux mi-clos symbolisent son état de méditation, la contemplation du soi et du monde. Le Sourire du Bouddha, indique qu’il a atteint l’illumination. Le Bienheureux !!

Plus besoin de vous présenter Le Bouddha ‘’L’éveillé’’, en sanskrit celui qui a atteint l’éveil. Tout le monde reconnait aujourd’hui sa statue ou sa statuette que ce soit une statue en bronze, une statue en pierre ou une statue en bois.

Mais saviez vous que la première statue du Bouddha Sâkyamuni ou Bouddha Gautama, le Bouddha Historique a été réalisée de son vivant ?


Les récits indiens relatent, qu’après son « Eveil », le Bouddha s’absenta pendant 3 mois pour enseigner la doctrine à sa mère, la reine Maya, morte 7 jours après sa naissance et montée au ciel des Trente-trois Dieux. Inconsolable, le roi Udayana fit sculpter une statue du Bouddha de 5 pieds de haut (1,52m) en bois de santal qu’il fit placer à l’endroit même où s’asseyait « L’éveillé ». (Le roi Prasenajit en l’apprenant en fit lui, une en or). A son retour au monastère, lorsque la statue se leva pour l’accueillir, le Bouddha lui dit : « Retourne t’assoir, car après mon parinirvâna tu pourras servir de règle de la Loi pour les quatre groupes d’adeptes ». En allant se rassoir, elle devint le modèle de référence à toutes les autres statues à venir, sa fonction ainsi justifiée par les textes sacrés. Une statue de Bouddha remplace donc le Bouddha pendant son absence. Elle est la Loi bouddhique Dharma.


Une statue de Bouddha d’après un sutra, est animée de sa présence et peut faire des miracles, car « qu’elle soit fondue, sculptée, dessinée ou peinte, si ses marques corporelles sont correctement placées, alors elle sera capable de marcher et de se mouvoir ainsi que d’émettre de la lumière ». Contempler le Bouddha, et pratiquer le rituel (s’agenouiller, faire bruler de l’encens ou parfums, les fleurs, les sons et les offrandes) apporte donc un état de concentration et de plénitude.

Le Bouddhisme Theravada est né dans le Nord de l’Inde vers le 5e av JC avant de se propager dans toute l’Asie du Sud-est pour commencer.

Puis, plus tard passant par la route de la Soie avec les caravanes jusqu’en Chine et au Japon avec le développement du Bouddhisme Mahayana, arrive à Java, Sumatra ou bien, les contreforts de l’Himalaya (Tibet, Mongolie) avec la naissance du Bouddhisme Vajrayna. Mais c’est surtout l’apparition à Mathura et à Gandhara sous la dynastie des Kushans de 2 écoles de sculptures qui vont donner les bases communes à toutes les autres écoles en fixant les principes de représentation caractéristiques du Bouddha dans toutes formes d’art bouddhique.

Avant cette époque, on parle de période aniconique du Bouddha, jusqu’au 1s ap-JC, car au début de l’iconographie bouddhique, on ne le représentait pas sous sa forme anthropomorphique. Sa présence était seulement représentée à l’aide de symboles le caractérisant, servant à le visualiser, à expliquer sa doctrine en faisant allusion aux différents épisodes de sa vie:


⦁ La roue du dharma, ⦁ Le cheval (le Grand Départ, période de renoncement, début de la quête spirituelle), ⦁ L’arbre de la connaissance, ⦁ L’ombrelle, ⦁ L’empreinte de ses pieds, ⦁ Le trône avec le lion, signe de souveraineté et du pouvoir de la Loi qui dont le rugissement va réveiller les êtres, ⦁ La gazelle, pour le 1 sermon dévoilant les 4 Nobles vérités, ⦁ La fleur lotus, symbole de la nature du Bouddha, ⦁ Le serpent naga à plusieurs têtes lui servant de capuchon, ⦁ La stupa image de son parinirvana.

C’est à Mathura que les plus vieilles statues du Bouddha Historique ont été découvertes et que furent élaborées les 1eres particularités iconographiques du Bouddha d’après les textes relatant son apparence corporelle nommant ses 32 marques distinctives majeures et 80 secondaires (laksanas) des Maha Purusa, les Grands Hommes.

Art narratif utilisé comme source d’enseignement au départ qui racontait les épisodes importants de la vie du Bouddha, montrant aux fidèles les qualités nécessaires, le chemin pour atteindre l’éveil et parvenir au salut. Dans les Jakatas, les histoires qui relatent les 540 récits légendaires des vies antérieures du Bouddha historique, étapes traversées par tout boddhisattva, montrent que l’accès à l’éveil se fait en plusieurs étapes. Deva (dieu, créature céleste), asura, (démon), manushya (homme), tiryagyoni (animal), preta (fantôme affamé), naraka (damné) lors desquelles, le Bouddha a pu expérimenter de nombreuses conditions d’existences afin de cultiver de différentes perfections.

Les 6 mondes dans la cosmologie bouddhiste où l’on se réincarne selon son karma. Les textes à valeur morale servaient d’exemples, fixant dans en un répertoire très codifié, précis et détaillé toutes les postures (asanas) et les gestes (mudrâ).


Cependant la représentation statuaire du Bouddha va évoluer vers la fin du IXe sous la dynastie des Mauryas.

Le bouddhisme connaitra sa période d’apogée avec l’empereur Ashoka. Apparait alors le Bouddha tenant la roue ou exécutant la Bhumisparsha mudra en référence à son 1e sermon à Sarnath, dans le parc des gazelles. L’arbre de la Bodhi, symbole son l’éveil à Bodh Gaya est remplacé par le Bouddha assis en position de méditation, une main touchant la Terre, en Abhaya mudra. La coiffe devenue le 1 signe canonique traditionnel de toute l’Asie va se transformer peu à peu. Du chignon en colimaçon du Bouddha de Mathura contre les mèches ondulantes jusqu’à l’Unisha, traitées en boucles courtes très réalistes de Gandhara. Le trône de lotus qui prit forme à Gandhara pour la 1 fois deviendra l’estrade rectangulaire ou circulaire en forme de sablier, rappelant l’image de la montagne cosmique Sumeru. Au départ, le Bouddha Shakyamuni était représenté en tenue d’acète, sans attribut ni parure, réservé aux bouddhas cosmiques et boddhisattvas portant la robe monastique (kashaya en sanskrit) cousue en signe de son grand détachement. Ce manteau, drapé autour du corps, laissant le bras droit découvert, un pan reposant sur l’épaule gauche selon la mode monastique, fait par assemblage de tissus cousus en patchwork, qui d’après la légende a été commandé par Sâkyamuni à son disciple Ananda « semblable au paysage de rizière ».

Les plis du drapé ont été traités par l’école gandharienne avec une attention toute particulière dans son style gréco-romain aux traits si occidentalisés, issus de l’art hellénistique, héritage d’Alexandre le Grand (sûrement influencé par le vêtement des philosophes, le pallium).


C’est sous la dynastie Gupta en 350-550 av JC que les critères de représentation de l’iconographie du Bouddha qui influenceront toute l’Asie se fixent et s’exportent, ainsi que les mudra, illustrant et codifiant les épisodes de la vie du Bouddha. C’est la période de l’Inde classique et de la perfection de l’esthétisme, reflet de la perfection spirituelle avec soucis du détail (réalisme et raffinement de la joaillerie Gupta).

Les formes sont épurées, le corps asexué est svelte, gracieux sous un vêtement diaphane.


Puis arrive un nouveau concept, le bouddhisme tantrique ésotérique Vajrayana ou Véhicule de diamant sous l’époque Pala au 7e et ses nouvelles techniques pour s’affranchir du samsara (tantras, rituels magiques, diagrammes, mandalas) qu’apparaissent les 5 bouddhas Tathagata.

Ces 5 Jinas vainqueurs de la méditation, Vairocana, Askobhya, Ratnasambhava, Amoghasiddhi et Amitabha aux instruments fondamentaux (comme la cloche dril-bu et le vajra-dordjé) dont chaque iconographie statuaire correspondant à une direction dans l’espace et traite un aspect particulier de l’éveil, un moyen de l’obtenir et une parèdre, son entité féminine.

La déesse Tara « la libératrice » est la plus connue, boddhisattva féminin de la compassion, symbole de la sagesse en action.

Et en fonction des traditions on retrouve des divinités bienveillantes et paisibles et d’autres, aux formes courroucées qui luttent contre nos forces démoniaques faisant toutes, partie des nombreuses manifestations du panthéon bouddhiste, bien hiérarchisées et clairement identifiées. ​

​Pour en savoir plus au sujet du bouddhisme et des différents Bouddhas du passé, consultez nos articles du blog sur le sujet.

Pour faire l’acquisition d’une belle statue de Tara, c’est par !


Importées directement, toutes nos statues statuettes figurines de Bouddha en bronze, sélectionnées par Shankara-Store sont des pièces uniques sélectionnées pour la qualité de leur travail et la finesse de chaque détail, montrant le savoir-faire des artisans indiens ou népalais.

Vous pourrez également admirer leur magnifique travail en découvrant les statues en bronze des Divinités Hindoues, finement ouvragées.


Si vous avez une question à propos du choix d’une de nos statues en bronze de Bouddha, contactez nous !

Nous nous ferons un plaisir de vous répondre !


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