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Shankara-Store Galerie Bronze Art Section: art bouddhique








Quand les moyens s’unissent à la sagesse !




Comme il existe 8 signes auspicieux appelés astamangalas dans le bouddhisme tibétain apparaissant dans toute forme d’art bouddhique, des symboles d’offrandes faites au Bouddha Shakyamuni par les dieux:


- La bannière, la complète victoire du dharma contre les forces du mal, les obstacles, la négativité et l’ignorance.

- La conque blanche ou l’absence de Mal, le son du dharma permettant d’éveiller les êtres et les inviter à sortir de l’ignorance,

- L’ombrelle, symbole de dignité royale et de protection contre la souffrance dans le bouddhisme,

- Les 2 poissons d’or, signe de bonne fortune, de fertilité et de prospérité,

- Le nœud sans fin ou éternel, représentant l’union de la compassion et de la sagesse, symbole du samsara qu’il faut quitter pour le nirvana,

- La roue de la Loi bouddhique, qui symbolise l’enseignement du Bouddha,

- Le vase contenant le nectar symbole de longue vie, de prospérité intellectuelle, d’abondance. Un joyau Cintâmani « qui exauce tous les souhaits » est souvent placé sur son embouchure,

- Le lotus qui représente la purification du corps, de la parole et de l’esprit. Image de la progression de l’âme pour atteindre l’illumination.

Il existe des instruments rituels fondamentaux, utilisés lors des litanies du bouddhisme tantrique mais également par toutes les différentes branches du bouddhisme ésotérique que l’on doit tenir et manier selon des gestes très codifiés, les mudras.

Certain servant à ponctuer le rythme des chants lors de la psalmodie ou à indiquer le début ou la fin d’une séance de méditation.

D’autres, faisant partie des différents moyens habiles.

Ils ont un sens symbolique et ne sont pas considérés comme des objets ayant une valeur propre.

Ils sont les moyens efficaces, les Upayas.

Les méthodes servant à guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités nécessaires dans le but de purifier et de transformer leurs émotions en qualités pour accéder à la sagesse.


Le Vajra, Dorjé ou Rdo-rie en tibétain, la « foudre » ou le « diamant », symbole important du courant bouddhiste Vajrayana, « le véhicule du diamant » (de qui il tient son nom), est un moyen efficace pour détruire l’ignorance.

La cloche dril-bu, elle représente, « Prajna » la « sagesse, claire connaissance ».

L’association des moyens et de la sagesse, permet d’accéder à l’illumination finale.


Le vajra est le 1 objet à prendre forme à partir du vent d’après le mythe bouddhiste.

Il représente la nature de la réalité.

Il est symbole de l’action efficace par excellence, l’attribut du buddha Jina Amoghasiddhi de la famille Karma (action en sanskrit).

Et d’ Askhobhya, l’ Adibouddha de la famille Vajra qui le tient de la main gauche et exécute de la main droite le geste signifiant « prenant la terre à témoin » appelé bhumisparsha mudra.

Cet objet rituel utilisé de la main droite lors des rituels tantriques exprime la partie yang, l’aspect masculin du chemin qui mène à l’illumination. Il est le côté indestructible de la réalité.

Associé à la cloche dril-bu ou vajraghanta, qui elle se tient de la main gauche étant l’aspect féminin, sa contrepartie yin, signifiant la perfection de la sagesse. Elle est l’expression directe de la vacuité.

Ensemble, ils sont l’union parfaite des moyens habiles et de la sagesse, l’union de la forme et de la vacuité.

Attributs que l’on retrouve dans l’iconographie bouddhique comme appartenant à 2 Bouddhas primordiaux.

Vajradhara, « celui qui tient le vajra » mains croisées sur la poitrine. Il est la quintessence même de la bouddhéité. Lorsqu’il est représenté en position yab-yum avec sa parèdre, c’est elle qui tient les attributs.

Et Vajrasattva « L’être de diamant » qui tient le vajra de la main droite à hauteur du cœur, la cloche dril-bu, retournée, ouverture vers le haut, de la main gauche appuyée sur sa hanche. Symbole de force et sagesse, de purification de l’esprit pour l’aider à sortir de l’obscurité de la confusion.



L’arme sans pareille du dieu Indra la divinité du feu dans la mythologie hindoue, qui possède l’ « indestructibilité du diamant et la force du tonnerre » dont le Bouddha Shakyamuni a recourbé les pointes pour en faire un objet pacifique.


Objet symétrique en forme d'altère à 2 têtes pyramidales qui représentent le Mont Meru.

Le Samsara et le Nirvana, tous 2 indissociables reliés à la sphère centrale de la vacuité (sunyata) annulant ainsi leur opposition, transmutant nos perceptions impures en visions pures.

Les 3 anneaux de chacune des têtes du vajra caractérisent la nature Tatagatagarbha du Bouddha qui est la vacuité, la spontanéité et l’absence de particularité, formant la base d’un lotus à 8 pétales.

Symboles des 4 bouddhas et de leurs parèdres.

Les 3 anneaux perlés à la lisière du lotus sont les 6 perfections : la générosité, la patience, la discipline, l’effort, la méditation et la sagesse.

L’esprit de boddhisattva est symbolisé par le cercle lunaire qui ferme le lotus à l’intérieur.

Les 4 branches en forme de flamme, reliées se rejoignant au sommet de la 5e branche, représentent les 5 skandhas, concepts ou agrégats, qui conditionnent notre existence psychologique : Rupa la forme corporelle, matérielle et la perception des sens, vedana la perception, sensation ou émotion, samjna la reconnaissance, l’identification, samskara les actes de volonté.

Au centre Vijnana la conscience est le 5e. La conscience des 5 sens physiques, au travers de l’esprit.

Tenu verticalement ce sont les 5 bouddhas de la méditation, les 5 Jinas de la sagesse en haut et leurs parèdres en bas.

Les 5 aspects positifs de la sagesse, les 5 vertus transcendantes de nature masculine (la générosité, la discipline, la tolérance, la persévérance et la concentration) pour la transformation des 5 poisons négatifs (l’avidité, la colère, l’ignorance, l’orgueil et le scepticisme).

Ils sont les 10 étapes directionnelles, vers l’état de buddha (les 10 Terres).

La cloche dril-bu, la sagesse est la 6e vertu.


Un vajra à 5 pointes convient aux divinités paisibles, il est associé aux actions rituelles qui favorisent l’accroissement des biens. Il va de pair lors des rituels tantriques avec une cloche surmonté d’un demi-vajra à 5 pointes.


Mais un vajra ou dorjé peut compter 9 pointes (la cloche également) et être associé aux divinités courroucées à caractères terribles et aux actions rituelles visant la destruction des forces nuisibles.



Le double vajra croisé Visvavajra, « vajra de l’univers » représente lui, l’éveil du Bouddha, par la connaissance (vertical) et l’amour (horizontal) pour toutes les créatures.








Le dril-bu est une cloche rituelle en forme de sceptre formée de 2 parties fondues séparément dans de différents alliages.

Le manche (yu-ba) surmonté d’un demi-vajra et le corps (khop-pa) qui selon l’alliage donnera des qualités de cloches aux sonorités particulières selon le rituel envisagé, ainsi qu’une coloration différente. Blanche (li-dkhar), rouge (li-dmar/cuivre et étain) ou noire (li-nag/or et argent), suivant les matériaux utilisés lors sa fabrication qui vont favoriser la beauté d’un son pur et clair.

Décrites avec détails dans de nombreux textes canoniques concernant leur taille, la proportion du corps, du manche, de l’ouverture, de leur alliage et de leur sonorité.

Les proportions idéales sont : la hauteur du manche, comme la hauteur du corps et le diamètre de l’ouverture, les trois divisés en douze unités égales.

La hauteur du corps de la cloche doit être égale à celle du manche et au diamètre de l’ouverture.


Il existe 3 catégories de cloche dril-bu utilisée par les moines, (selon la disposition des attributs et symboles figurant sur la jupe) différentes de la cloche à usage domestique personnel.

La cloche de la sagesse adamantine surmontée du demi-vajra à 9 pointes, la cloche des héros de petite taille sans ornement et la cloche des Tathâgata surmontée d’un demi-vaja à 5 pointes.


En ce qui concerne le corps de la cloche :

La jupe partie extérieure basse, est bordée d’une ceinture de « rosaires de perles », ou de vajra verticaux, décorée de guirlandes de joyaux (sortant de la bouche de Kirtimurkha) alternant avec des symboles comme la roue de la loi, le vajra, le joyau, le lotus ou l’épée, surmontés de vajra horizontaux.

Attributs des Bouddhas jinas, ces 5 vainqueurs Tathagata, placés aux quatre points cardinaux parvenus à l’état de buddha pour exprimer la perfection de leur qualité.

Mais également les 8 symboles différents juxtaposés.


Sur le sommet ou cerveau se trouvent inscrites dans 8 pétales de lotus épanoui les « syllabes-germes », les premières syllabes des noms sanskrits des 8 déesses, leurs parèdres, les déesses secondaires de la déesse centrale (TAM pour Tara, LAM pour Locana, MAM pour Mamaki et PAM pour Pandaravasinr) et des déesses complémentaires (BAM pour Vasudhâra, TSUM pour Tsunda, BHRIM pour Bhrkuti et MAM pour Mala le rosaire) d’après le Vajradakatantra.


Le manche lui est constitué par un « vase d’abondance » ou siège « le visage de la sagesse » la déesse Prajnaparamita, couronné, orienté face à la syllabe LAM, en direction de l’est) et surmonté d’un lotus à huit pétales d’où sortent les cinq ou neuf pointes d’un demi-vajra ou dorjé.


Un demi-vajra est constitué d’une pointe centrale rectiligne autour de laquelle se rejoignent à son sommet 4 pointes curvilignes, symbolisant les 5 bouddhas dont chacun des attributs figurent sur la jupe de la cloche.

Vaicocana l’Illuminateur au centre (dont l’attribut est la cloche), à l’est, Akshobhya l’Inébranlable (la roue de la loi), au Sud le « né du joyau » Ratnasambhava (le joyau), à l’ouest, Amitabha la « lumière infinie » (le lotus), au nord Amoghasiddhi « celui dont l’accomplissement n’est pas vain » (l’épée).













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