Le Vajra/dorjé, la cloche dril-bu/ghanta et moulins à prière/Mani – Collection Shankara
Achetez en toute conscience !
Les instruments de rituels bouddhistes sont certes de très beaux objets de décoration qui iraient très bien dans votre salon mais qui prennent d’autant plus de valeur lorsqu’on connait leur histoire et leur utilité d’origine.
Shankara-Store vous explique la signification de tous ces artefacts vendus sur le site afin que vous connaissiez la portée symbolique de chacun.
Il existe dans le bouddhisme tibétain quelle que soit l’école religieuse des instruments rituels, utilisés lors des célébrations tenus et maniés par les moines selon des gestes très codifiés appelés mudras (la dague rituelle, le couperet, les tambours, le sceptre magique ou trident).
Interviennent également dans toute liturgie des instruments à vent en os ou en métal, trompettes longues télescopiques, hautbois, conque, corne.
Certain servant à ponctuer le rythme des chants lors de la psalmodie ou à indiquer le début ou la fin d’une séance de méditation, comme les cymbales Tingsha, le tambour damaru en forme de tambour-sablier à boules fouettantes et le « bol chantant ».
D’autres faisant partie des différents moyens habiles. Ils ont un sens symbolique et ne sont pas considérés comme des objets ayant une valeur propre. Ils sont les moyens efficaces, les Upayas. Les méthodes servant à guider les êtres en fonction de leurs besoins et possibilités nécessaires dans le but de purifier et de transformer leurs émotions en qualités pour accéder à la sagesse.
Le Vajra, Dorjé ou Rdo-rie en tibétain, la « foudre » ou le « diamant », symbole important du courant bouddhiste Vajrayana, « le véhicule du diamant » (de qui il tient son nom), est un moyen efficace pour détruire l’ignorance. La cloche dril-bu ou ghanta, elle représente, « Prajna» la «sagesse, claire connaissance».
L’association des moyens et de la sagesse, permet d’accéder à l’illumination finale. Le vajra est le 1 objet à prendre forme à partir du vent d’après le mythe bouddhiste. Il représente la nature de la réalité. Il est symbole de l’action efficace par excellence, l’attribut du buddha Jina Amoghasiddhi de la famille Karma (action en sanskrit). Et d’Askhobhya, l’Adibouddha de la famille Vajra qui le tient de la main gauche et exécute de la main droite le geste signifiant « prenant la terre à témoin » appelé bhumisparsha mudra. Cet objet rituel utilisé de la main droite lors des rituels tantriques exprime la partie yang, l’aspect masculin du chemin qui mène à l’illumination.
Il est le côté indestructible de la réalité. Associé à la cloche dril-bu ou vajraghanta, qui elle se tient de la main gauche étant l’aspect féminin, sa contrepartie yin, signifiant la perfection de la sagesse.
Elle est l’expression directe de la vacuité.
Ensemble, ils sont l’union parfaite des moyens habiles et de la sagesse, l’union de la forme et de la vacuité. Attributs que l’on retrouve dans l’iconographie bouddhique comme appartenant à 2 Bouddhas primordiaux. Le bouddha Vajradhara, « celui qui tient le vajra » mains croisées sur la poitrine.
Il est la quintessence même de la bouddhéité.
Lorsqu’il est représenté en position yab-yum avec sa parèdre, c’est elle qui tient les attributs. Ainsi que le bouddha Vajrasattva « L’être de diamant » qui tient le vajra de la main droite à hauteur du cœur, la cloche dril-bu, retournée, ouverture vers le haut, de la main gauche appuyée sur sa hanche.
Symbole de force et sagesse, de purification de l’esprit pour l’aider à sortir de l’obscurité de la confusion.
Le Vajra / Dorjé
L’arme sans pareille du dieu Indra la divinité du feu dans la mythologie hindoue, qui possède « l’indestructibilité du diamant et la force du tonnerre » dont le Bouddha Shakyamuni a recourbé les pointes pour en faire un objet pacifique. Objet symétrique à 2 têtes pyramidales ajourées en forme de petite altère représentant le Mont Meru. Le Samsara et le Nirvana, tous 2 indissociables reliés à la sphère centrale de la vacuité (sunyata) annulant ainsi leur opposition, transmutant nos perceptions impures en visions pures. Les 3 anneaux de chacune des têtes du vajra caractérisent la nature Tatagatagarbha du Bouddha qui est la vacuité, la spontanéité et l’absence de particularité, formant la base d’un lotus à 8 pétales. Symboles des 4 bouddhas et de leurs parèdres. Les 3 anneaux perlés à la lisière du lotus sont les 6 perfections : la générosité, la patience, la discipline, l’effort, la méditation et la sagesse. L’esprit de boddhisattva est symbolisé par le cercle lunaire qui ferme le lotus à l’intérieur. Les 4 branches en forme de flamme, reliées se rejoignant au sommet de la 5e branche, représentent les 5 skandhas, concepts ou agrégats, qui conditionnent notre existence psychologique.
Rupa la forme corporelle, matérielle et la perception des sens, Vedana la perception, sensation ou émotion, Samjna la reconnaissance, l’identification, Samskara les actes de volonté. Au centre Vijnana la conscience est la 5e. La conscience des 5 sens physiques, au travers de l’esprit. Tenu verticalement ce sont les 5 bouddhas de la méditation, les 5 Jinas de la sagesse en haut et leurs parèdres en bas. Les 5 aspects positifs de la sagesse, les 5 vertus transcendantes de nature masculine (la générosité, la discipline, la tolérance, la persévérance et la concentration) pour la transformation des 5 poisons négatifs (l’avidité, la colère, l’ignorance, l’orgueil et le scepticisme). Ils sont les 10 étapes directionnelles, vers l’état de buddha (les 10 Terres).
La cloche dril-bu, la sagesse est la 6e vertu.
Un vajra à 5 pointes convient aux divinités paisibles, il est associé aux actions rituelles qui favorisent l’accroissement des biens.
Il va de pair lors des rituels tantriques avec une cloche surmonté d’un demi-vajra à 5 pointes. Mais un vajra ou dorjé peut compter 9 pointes (la cloche également) et être associé aux divinités courroucées à caractères terribles et aux actions rituelles visant la destruction des forces nuisibles. Le double vajra croisé Visvavajra, « vajra de l’univers » représente lui, l’éveil du Bouddha, par la connaissance (vertical) et l’amour (horizontal) pour toutes les créatures.
La cloche à main dril-bu / vajraghanta
Le dril-bu, nommée aussi ghanta est une cloche rituelle en forme de sceptre formée de 2 parties fondues séparément dans de différents alliages. Le manche (yu-ba) surmonté d’un demi-vajra et le corps (khop-pa) qui selon l’alliage donnera des qualités de cloches aux sonorités particulières selon le rituel envisagé, ainsi qu’une coloration différente. Blanche (li-dkhar), rouge (li-dmar/cuivre et étain) ou noire (li-nag/or et argent), suivant les matériaux utilisés lors sa fabrication qui vont favoriser la beauté d’un son pur et clair. Décrites avec détails dans de nombreux textes canoniques concernant leur taille, la proportion du corps, du manche, de l’ouverture, de leur alliage et de leur sonorité.
Les proportions idéales sont :
la hauteur du manche, comme la hauteur du corps et le diamètre de l’ouverture, les trois divisés en douze unités égales.
La hauteur du corps de la cloche doit être égale à celle du manche et au diamètre de l’ouverture.
Le corps de la cloche à main est constitué par la jupe partie, extérieure basse, bordée d’une ceinture de « rosaires de perles », ou de vajra verticaux, décorée de guirlandes de joyaux (sortant de la bouche de Kirtimurkha) alternant avec des symboles comme la roue de la loi, le vajra, le joyau, le lotus ou l’épée, surmontés de vajra horizontaux.
Attributs des Bouddhas jinas, ces 5 vainqueurs Tathagata, placés aux quatre points
cardinaux parvenus à l’état de buddha pour exprimer la perfection de leur qualité.
Mais également les 8 symboles différents juxtaposés. Sur le sommet ou cerveau se trouvent inscrites dans 8 pétales de lotus épanoui les « syllabes-germes » les premières syllabes des noms sanskrits des 8 déesses, leurs parèdres (TAM pour Tara, LAM pour Locana, MAM pour Mamaki et PAM pour Pandaravasinr) et des déesses complémentaires (BAM pour Vasudhâra, TSUM pour Tsunda, BHRIM pour Bhrkuti et MAM pour Mala le rosaire) d’après le Vajradakatantra.
Le manche lui est constitué par un « vase d’abondance » ou siège « le visage de la sagesse » la déesse Prajnaparamita, couronné, orienté face à la syllabe LAM, en direction de l’est) et surmonté d’un lotus à huit pétales d’où sortent les cinq ou neuf pointes d’un demi-vajra ou dorjé. Un demi-vajra est constitué d’une pointe centrale rectiligne autour de laquelle se rejoignent à son sommet 4 pointes curvilignes, symbolisant les 5 bouddhas dont chacun des attributs figurent sur la jupe de la cloche. Vaicocana l’Illuminateur au centre, la connaissance de l’esprit (dont l’attribut est la cloche), à l’est, Aksobhya l’Inébranlable, la libération de la colère (la roue de la loi), au Sud le « né du joyau » Ratnasambhava, l’égalité des êtres (le joyau), à l’ouest, Amitabha la « lumière infinie », la motivation naturelle (le lotus), au nord Amoghasiddhi « celui dont l’accomplissement n’est pas vain » , le don et la générosité (l’épée). Il existe 3 catégories de cloche dril-bu utilisée par les moines, (selon la disposition des attributs et symboles figurant sur la jupe) différentes de la cloche à usage domestique personnel. La cloche de la sagesse adamantine surmontée du demi-vajra à 9 pointes, la cloche des héros de petite taille sans ornement et la cloche des Tathâgata surmontée d’un demi-vaja à 5 pointes.
Si vous désirez en savoir plus, consultez l’article du blog sur le Vajra Dorjé et la cloche dril-bu.
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Les cymbales pour appeler les Dieux
Les Tingshas sont deux petites cymbales en métal, faites d'un alliage de bronze, reliées entre elles par une lanière de cuir.
Elles mesurent environ 7 centimètres de diamètre et pèsent chacune de 200 à 350 grammes.
Mais il en existe de beaucoup plus grande taille pour les cérémonies spéciales.
La partie supérieure des cymbales est souvent ornée de différents motifs traditionnels, les 8 signes auspicieux ciselés appelés Astamangalas représentations aniconiques du Bouddha.
Dans le bouddhisme tibétain le corps du Bouddha est formé par ces huit symboles de bon augure : le parasol est sa tête, les deux poissons sont ses yeux, le vase, son cou, le lotus est sa langue. La roue en or représente ses pieds, la bannière de la victoire est son corps, la conque, la parole alors que le nœud sans fin est son esprit.
Le mantra « Om mani padme hum » y est également gravé.
Cette prière compte parmi les plus célèbres du bouddhisme.
Ses six syllabes appelées bija sont associées au boddhisattva de la compassion, Avalokitésvara/Chenrezig invoqué pour sa bienveillance.
« Le joyau dans le lotus » résument l’ensemble des enseignements du Bouddha.
Le son clair et pur qu'elles produisent en s'entrechoquant et leur célérité, (la résonance prolongée), s'inscrivent dans les rituels tibétains d'invocation.
Ce son long cristallin sert à appeler les Dieux pour les inviter à participer à la cérémonie ou à une méditation et surtout, à rester sur Terre.
« Dong ! » Un petit coup de cymbales pour vous inviter en tant que déité à visiter l’Univers de Shankara-Store et à y trouver votre bonheur !!!
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Nous vous répondrons ! Promis !
Les Moulins à prières « Moulin à Mani »
Le moulin à prière nommé aussi roue à « Mani », « moulin à Mani », Mani chuskor, Mani Korlo en tibétain, est l’instrument qui symbolise la mise en mouvement de la « Roue du Dharma » (Roue de la Loi) par Bouddha.
Les 108 mantras, « Om mani padme hum » enfermés à l’intérieur servent à purifier le corps et à diffuser les pensées positives, répandre la paix et l’harmonie dans les esprits partout dans le monde.
Au contact de l’air, tous les êtres qui sont touchés par le vent, répandant les enseignements du Bouddha seront libérés des souffrances.
Toute personne faisant tourner cette précieuse roue sera purifiée de ses défauts, accumulant ainsi de vastes mérites, accèdera à l’éveil et sortira du Samsara.
Le cœur bon et l’esprit clair rempli de sagesse !
Le Bouddha de la lumière Infinie Amitabha, nous « explique les bienfaits de la roue à mani. Celui qui pratique tout en la faisant tourner est aussi fortuné que les mille bouddhas ! »
Pour Manjushri, personnification de la sagesse éclairée « la personne qui fait tourner cette roue possédant Om mani padme hum sera bénie par tous les maitres, les déités lui accorderont leur attention et les protecteurs du Dharma élimineront tous les obstacles ».
De ce puissant mantra « Om mani padme hum » émanent des rayons de lumière de différentes couleurs qui se répandent dans les six royaumes du samsara, purifiant les êtres des cinq types de perturbations et faisant naitre les cinq types de sagesse dans leur esprit.
Les six émotions négatives comme l’orgueil, la jalousie, le désir, l’ignorance, la confusion et la colère se trouvent complètement purifiés par ces six syllabes, nous rapprochant de l’état de Bouddha et de l’illumination.
Respectant les traditions, le moulin à Mani est constitué d’un cylindre symbolisant la Roue, rempli de mantras, (les prières tibétaines) écrits sur un long parchemin de tissu ou de papier enroulé et pouvant tourner librement autour d’un axe central représentant lui l’arbre de vie.
Faire tourner le moulin à prière a la même valeur spirituelle que reciter les mantras dont il est rempli !
Le moulin doit être tourné dans le sens des aiguilles d’une montre pour que le mantra soit lu dans le sens de son écriture.
Symboliquement, c’est le sens de rotation du soleil et du cycle de la vie, des naissances perpétuelles.
La prière est censée se répandre dans les airs comme si elle avait été prononcée.
Elle porte en elle l’enseignement du Dharma, la Loi, chemin pour l’éveil.
Elle apporte la paix et la prospérité !
Placées respectivement en dessus et en dessous de la roue de mantra, 2 diagrammes traversés par l’axe du moulin en mouvement symbolisent la roue du ciel et roue de la terre.
Le cylindre est souvent orné et gravé.
Dans certain endroit du Tibet, du Népal ou de l’Inde pratiquant le bouddhisme, les moulins à prière accrochés en série de certains temples peuvent atteindre une taille incroyable et sont souvent finement et richement décorés et ornés
Pour plus de commodité, nous avons sélectionné pour vous des moulins à prière portatif !
De petite taille, sur un manche en bois que vous pourrez à tenir à la main et utiliser partout, n’importe où !
Ou bien avec un pied, un socle pour le poser chez vous et profiter de ses bienfaits !
Vos bénédictions s’envoleront vers l’Univers !
Om est la salutation, considéré comme le son primordial de toute la création, la 1ere vibration qui a créée l’univers,
Mani signifie diamant, bijou ou précieux (référence au « cintamani » le Joyau céleste qui exauce tous les souhaits, tombé du ciel),
Padme signifie fleur de lotus, symbole de la sagesse,
Hum se traduit par « être dans »
« Louange au joyau dans le lotus ».
Pour toute demande de renseignement concernant tous ces objets rituels, contactez nous.
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Découvrez également les statues de quelques-unes des 333333 Divinités du Panthéon hindou !
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